Nos internautes attendaient avec une
réelle impatience le retour de
Bruno Wolkowitch dans la Cité des Artistes... Tout arrive !
A l'occasion de ce "Hold-up à l'italienne",
Bruno
est de retour et toujours le bienvenu.
En une quinzaine d'interviews, il nous a déjà tout dit sur sa passion d'acteur,
ses rôles de flic, de voyou, de gentil, de méchant... On pourrait
s'arrêter là... Mais non ! Bruno a toujours des choses à raconter, parce
que chaque rôle est différent, parce qu'il y a toujours une rencontre, une
aventure humaine et aussi des retrouvailles...
Est-ce l'envie de retravailler avec Claude-Michel Rome qui t'a fait accepter ce "Hold-up à l'italienne"?
- Absolument ! Nous
avions tourné "Meurtres par procuration" en 1994 et "Passion mortelle" en
1995. J'étais heureux de le retrouver après tant d'années... Et le scénario
de "Hold-up à l'italienne" me plaisait...
En voyant le
film, es-tu content du résultat ?
- Oui, mais je suis
surtout content quand je vois que les premiers publics adhèrent, que le film
"fonctionne", que les spectateurs ont du plaisir...
Qu'est-ce qui te
plaît chez Luc Fabrizzi ?
- L'amour qu'il
porte aux siens, ses contradictions, et comment il tente de se dépêtrer de
situations inextricables... Et tout cela, sur un ton de comédie !
Est-ce que tu
t'es laissé diriger ou as-tu apporté des idées dans la composition
de ce personnage ?
- On a travaillé
"ensemble". C'est un mariage, un échange. On collabore simplement !
Tu avais déjà
joué avec Astrid Veillon dans "L'Affaire". En quinze ans, vous étiez-vous
revus ?
- Nous nous étions
croisés, de loin en loin. On se connaissait peu.
Quel genre de
partenaire est-elle ?
- Engagée, drôle,
attentionnée, à la fois forte et fragile ! Une vraie personnalité...
As-tu un souvenir
particulier de ce tournage, une anecdote à raconter ?
- Claudia Cardinale
étant une grosse fumeuse, comme moi... J'ai eu le plaisir infini de passer
mes soirées sur les trottoirs marseillais à discuter avec elle... Comme si
ma mémoire de cinéphile rejoignait ma réalité. On a beaucoup parlé, beaucoup
ri aussi... J'ai apprécié pour la première fois la nouvelle loi sur
l'interdiction de fumer dans les restos...
Est-ce que tu
aimerais jouer davantage de comédies ?
- Si elles sont bien
écrites... Oh, que oui !!!
Est-ce que le
temps et ton expérience t'ont rendu plus exigeant dans le choix de tes rôles
?
- Non, je ne change
pas vraiment... J'y vais au feeling, à l'envie... Et il m'arrive encore de
me tromper !
Lors de nos
premières interviews, il y a six ou sept ans, tu me disais que le théâtre ne
te manquait absolument pas... Aujourd'hui, tu en parles avec un réel
enthousiasme. Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ?
- J'ai tout
simplement grandi par rapport à mes peurs... Et j'ai rencontré deux metteurs
en scène formidables !
Tu seras de
nouveau au théâtre à la rentrée dans "Equus" de Peter Shaffer, pièce mise en
scène par Didier Long, au théâtre Marigny. Qu'est-ce qui t'a donné envie
d'accepter ce nouveau projet ?
- Retrouver Didier
Long tout d'abord. Le travail sur "Mademoiselle Julie" est un grand
souvenir. C'est un directeur d'acteurs exceptionnel, rare. Avec lui, je suis
en totale confiance. Je le suis les yeux... ouverts !!! Que Pierre Lescure
et lui me confient ce rôle, est un sacré cadeau... La pièce et les
personnages sont forts. J'ai toujours rêvé de jouer un psy et celui-là a un
parcours fantastique tout au long de la pièce, qui me touche à plus d'un
titre. La distribution est formidable... Ca va être une belle aventure, je
crois...
En septembre, tu
reprendras aussi le chemin de P.J.
Quelle a été ta réaction lorsqu'on t'a proposé ces quatre épisodes qui vont,
si on peut dire, marquer à la fois le début et la fin de la série ?
- Je ne pensais pas
y retourner ! Mais l'idée du "presquel" m'a amusé et séduit...
N'est-ce pas
difficile de jouer tous les soirs et d'être prêt à tourner à 8 heures le
lendemain matin... Et surtout de maintenir ce rythme pendant deux mois ?
D'autant plus que tu devras, de surcroît, paraître dix ans de moins...
Alors, dis-moi, quelle est ta recette pour entretenir une telle forme
physique ?
- C'est ça, La
passion... !!! Quant aux dix ans de moins, ce sera une convention complice
avec le public... La maquilleuse n'est pas Houdini !
Tu es rentré du Tchad il
y a quelques semaines et quand tu en parles, on te sent très troublé
et encore sous le choc de ce que tu as vu. Qu'est-ce qui t'a fait accepter
cette expérience ?
- L'inconnu... Une
aventure originale et unique, probablement !
Que peux-tu dire
de ce docu-fiction "Grand Reporters" ?
- Je joue un grand
reporter (comme son nom l'indique) et Toinette Laquière une jeune
journaliste. Nous avons tourné pendant un mois, avec peu de moyens, une
équipe de huit personnes seulement, alors que nous sommes habitués à tourner avec des
équipes de 50 personnes. J'ai été ravi de travailler avec Gilles de Maistre
qui a voulu faire de ce film un véritable témoignage. Nous avons été
confrontés à la misère, la peur... Et parmi tous les enfants que j'ai
rencontrés, je suis persuadé qu'aujourd'hui, beaucoup d'entre eux ne sont
plus en vie. J'ai été véritablement bouleversé par toute cette horreur.
As-tu d'autres
projets en dehors de ceux dont nous venons de parler ? Ou simplement un rêve
que tu aimerais réaliser?
- J'ai plein de
projets, mais à ce jour, je ne peux pas encore en parler de façon sûre. De
très belles choses pour la télé, et du théâtre... Encore ! Quant à mon rêve
? Qu'on me laisse continuer...
Merci Bruno... Et
certainement à très bientôt !