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 INTERVIEW

 7 DECEMBRE 2005

 

 

Célia Catalifo

 

 

ACTUALITE

Il est toujours intéressant de suivre le parcours de jeunes talents. Souvenez-vous ! La première visite de Célia Catalifo remonte en 2005, à l'époque du "Bal des Célibataires", gros succès de France 2 dans lequel la jeune comédienne n'était pas passée inaperçue. Encore étudiante à l'Erac, elle avait déjà quelques beaux rôles à son actif. Nous n'avons pas perdu le contact et Célia poursuit son chemin. Depuis sa sortie de l'école, toujours aussi bosseuse, elle enchaîne les pièces de théâtre et récolte aujourd'hui le fruit de trois années d'apprentissage. "Depuis ma sortie de l'ERAC, je travaille beaucoup... Deux pièces par an en moyenne ! Le théâtre, ce n'est que du bonheur !" s'exclame Célia qui, en début d'année, interprétait Irina dans "Les Trois soeurs" de Tchékhov. Le genre de projet qui fait avancer... Quelques jours plus tard, elle reprenait un rôle dans une pièce de Marivaux "Le legs et les acteurs de bonne foi", pièce mise en scène par David Géry avec entre autres Philippe Fretun, Daniel Martin, mais aussi Marie Matheron qui faisait (NDLR) elle aussi, partie de l'aventure du "Bal des Célibataires". En 2010, c'est dans le sud de la France, sous la direction de Patrick Pineau, qu'elle enchaîne avec "Sale Août" de Valetti, une pièce jouée en 2011 à la MC 93...

 

 

Films avec

Célia Catalifo

 

 

NOTRE SELECTION

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+ sur Le Bal des Célibataires

 

Interview du 7 décembre 2005

Propos recueillis par Maryline Richer

 

Cinéma, Théâtre, Télévision... Cela ne s'improvise pas, contrairement à ce que la télé d'aujourd'hui pourrait parfois le laisser croire. Très jeune, Célia Catalifo a compris qu' "une carrière, ça se construit" et que "la comédie, ça s'apprend".

Direction Cannes !!!  C'est là que la jeune comédienne vit depuis plus d'un an... Sans strass, sans paillettes, elle est ici pour apprendre un "métier" dans une "vraie école".  Spontanée, épanouie, déterminée, Célia a tout juste 22 ans et déjà une grande maturité. L'exemple d'artiste à qui l'on a réellement envie de souhaiter une belle et longue carrière...

 

Pourquoi as-tu choisi de venir à Cannes ?

- L'Ecole de l' ERAC (Ecole Régionale d'Acteurs de Cannes) est l'une des quatre plus importantes écoles nationales et elle a une excellente réputation. Je savais la qualité des intervenants. Pour moi, c'était aussi l'occasion de quitter Paris durant quelques temps... Et puis, Cannes est une ville qui m'avait déjà portée chance...

Avec son célèbre festival, c'est ça ?

- Oui !!! J'ai eu l'immense chance de jouer dans "Tirésia" de Bertrand Bonello et en 2003, ce film faisait partie de la sélection officielle du festival de Cannes. C'est un excellent souvenir. J'avais 18 ans au moment du tournage. C'était mon tout premier rôle et je jouais le rôle d'Anna, une jeune fille muette.

Quel beau début ! Comment avais-tu été choisie pour jouer dans ce film ?

- Un pur hasard, même si je sais que le hasard n'existe pas vraiment ! A l'époque, je travaillais comme vendeuse à plein temps chez Agnès B. Comme je suis assez bavarde, un jour, dans la boutique, je me suis mise à discuter avec un jeune comédien. Il m'a invitée à une fête de fin de tournage. Je ne connaissais absolument personne mais au cours de la soirée, j'ai sympathisé avec une directrice de casting. Elle était justement à la recherche de ce personnage muet et trouvait que je correspondais au rôle. C'était décidément mon jour de chance. J'avais fait une séance de photos, quelques jours plus tôt, et je les avais récupérées l'après-midi. Je les avais donc sur moi et j'ai donc pu lui en donner une tout de suite. Peu de temps après, j'ai été convoquée pour faire des essais et rencontrer le réalisateur.

Et alors... Comment s'est passé ce premier casting ?

- On m'a fait faire des choses qui peuvent paraître très anodines. Je devais me lever, marcher, traverser la pièce, prendre un verre, le poser... Anna devait faire passer un mélange de présence et d'absence dans des choses simples du quotidien. La difficulté d'un rôle muet est de dégager véritablement quelque chose et pas seulement faire figure de joli meuble. Ces essais étaient essentiellement basés sur le comportement du personnage. Très peu de temps après, Bertrand Bonello m'a rappelée pour m'annoncer que j'avais le rôle.

Peux-tu nous rappeler l'histoire de Tirésia ?

- Tirésia est un personnage de la mythologie grecque et le film est une sorte d'adaptation contemporaine du mythe. Le personnage femme se transforme en homme puis frappé de cécité, il voit ensuite apparaître des dons de prédilection. Nous étions 4 rôles principaux. Thiago Télès jouait Tirésia, homme, et Clara Choveaux Tiresia, femme. Tous deux brésiliens... Ils n'étaient pas comédiens, ni l'un, ni l'autre. Tout comme moi, ils sont arrivés un peu par hasard sur ce film. Seul, Laurent Lucas était un acteur confirmé...

Et après "Tirésia", est-ce que tu as enchaîné tout de suite ?

- Oui, la même année, j'ai tourné "En attendant la neige". Là encore, c'était par le biais d'une rencontre. J'étais dans une école qui s'appelait "Les Enfants terribles" où j'avais eu l'opportunité de faire un stage avec des élèves réalisateurs et scénaristes de la FEMIS. J'y ai fait la connaissance de Jean-Baptiste de Laubier, un brillant élève. Il m'a rappelée, peu de temps après, pour me proposer un rôle dans un court métrage qu'il venait d'écrire et six mois plus tard, on a tourné le moyen métrage "En attendant la neige". Le tournage avait lieu à la campagne. C'était aussi une très belle expérience.

Dans "Le Bal des Célibataires" (Diffusion les 19 et 20 décembre 2005 sur France 2),  tu joues une jeune fille qui sous l'emprise de sa mère, se destine à entrer au couvent. Ta prestation est absolument remarquable. Qu'est-ce qui t'a plu dans le personnage d'Angélique ?

- Ce n'est pas un grand rôle mais un rôle intense avec un vrai travail sur le silence et la résignation. Angélique n'est pas pour autant un personnage triste. Elle observe et se nourrit de tout ce qu'elle voit. Le personnage évolue tout au long du film. J'ai été particulièrement ravie de jouer avec William Mesguisch qui a amené une sorte de folie dans l'histoire. Il avait cette envolée très lyrique qui m'a complètement portée dans le jeu.

Comment as-tu été engagée pour ce rôle ?

- Mon agent, Grégory Weill, m'a envoyée sur le casting. Je me souviens de l'entretien avec Jean-Louis Lorenzi, le réalisateur. Il m'a raconté le film comme un conteur raconte une histoire. Avec un tel engouement ! C'était très motivant.

Et le tournage, c'est un bon souvenir ?

- Oui !!! Il y avait un casting exceptionnel. J'ai tourné 11 jours. En Corrèze, au milieu de toute cette bande d'acteurs formidables.

Est-ce que tu vas jouer dans la suite qui est actuellement en cours d'écriture ?

- J'aimerais bien mais tout dépendra des dates. Dans les écoles d'Etat, nous n'avons malheureusement pas le droit de tourner pendant les périodes scolaires. J'espère vivement que le tournage se déroulera pendant les vacances comme c'était le cas pour "Le Bal des célibataires", l'an dernier.

Quels rôles aurais-tu envie qu'on te propose à présent ?

- Je n'ai pas envie de m'enfermer dans un type de rôle. Anna et Angélique sont deux très beaux personnages, rares, mais chacune plus ou moins enfermée dans une bulle. Je suis consciente qu'un rôle muet ne donne pas forcément envie à un réalisateur de me confier du texte. J'aimerais maintenant évoluer vers des personnages plus ouverts qui me permettent de m'exprimer davantage.

Jusqu'ici, on t'a confié en effet, des rôles assez particuliers, mais je pense que pour toi, c'est une chance ! Beaucoup de comédiennes de ton âge se cantonnent plutôt dans des rôles de jeunes filles rebelles dans des séries pour ados et ont du mal à s'en défaire. Est-ce qu'on t'a déjà proposé de jouer dans ce genre de séries ?

- Non. De toute manière, mon agent ne m'enverrait pas sur ces castings-là. Il est très exigent sur le choix des rôles et je sais qu'il a raison. 

Dans ta famille, il y a des comédiens, mais aussi une artiste peintre, une chorégraphe... N'as-tu jamais été tentée par d'autres métiers artistiques ?

- Peut-être le chant qui fait aussi partie du métier d'interprète et j'y travaille. Sinon, j'adore l'équitation et quand j'étais plus jeune, mon grand rêve était d'être cavalière, vivre dans un haras et devenir une grande championne !!!

Quels sont tes projets  ?

- Avec ma classe, l'année prochaine, nous allons monter "Troïlus et Cressida" de Shakespeare mis en scène par Anne Alvaro. Nous allons répéter pendant environ trois mois et on commencera à jouer la pièce l'été prochain à l'occasion de l'inauguration de "la Maison de Maria Casarès", un grand lieu culturel qui se trouve à Alloue en Charente. Il y a d'autres projets par la suite... Mais nous aurons sûrement l'occasion d'en reparler... d'ici là !!!

Bien sûr ! Tu seras toujours la bienvenue... Ta carrière ne fait que commencer et je suis certaine que tu iras loin... C'est en tout cas ce que je te souhaite...

 

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER 

Interview du 7 décembre 2005  pour www.citeartistes.com 

( Reproduction interdite )

 

 

 

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