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La Crèche des hommes

Téléfilm réalisé par Hervé Brami pour France 2

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© Photo : François Lefebvre (FTV)

 

L'histoire  

Les Comédiens 

 

 

Diffusion le 27 février 2013 à 20h45 sur France 2

 

 

 

 

 

Fictions 2013

 

Mohamed tient le mur dans la cité. Depuis trente ans ou presque, il est là, toujours dans la même entrée d'immeuble, toujours avec les mêmes amis. C'est l'ennui, le chômage. Les rêves sont éteints.

Pourtant, autour d'eux, ça circule, ça vit... Les femmes travaillent. Pressées, en roulant leurs poussettes, elles passent sans même les voir. Et Mohamed n'est pas sans remarquer qu'il y a de plus en plus de poussettes.

L'idée lui vient... Et si c'était ça la solution, la porte de sortie d'un univers sans avenir ? Personne ne prend Mohamed au sérieux. Et pourtant, en proposant aux femmes qui travaillent de garder leur bébé, Mohamed a enfin trouvé un job. Ses potes vont vite le rejoindre dans l'aventure. Contre l'avis général, une véritable "crèche sauvage" vient de se créer. Ils ont trouvé un travail, un avenir...  

Notre avis : Sur un ton de comédie, un scénario original, des comédiens convaincants...

 

Salim Kechiouche dans un rôle de nounou

Le jeune Salim Kechiouche n'a pas raté sa vocation. Non, il est bien comédien, pas nounou.

"Ce métier demande de l’engagement, d’aimer ce que l’on fait pour pouvoir s’occuper d’enfants toute la journée et ça, je ne sais pas si j’en serais capable..."

L'acteur s'est pourtant pris au jeu et  s'être amusé à jouer avec cette petite fille dont son personnage devait s'occuper :

« Je trouvais intéressant de développer ce personnage. J’ai essayé d’en comprendre le parcours et de voir la manière dont il évoluait. C’est quelqu’un d’attachant, de volontaire et parfois d’un peu dur. Avec lui, tout est un peu réglé. Il a grandi dans une cité populaire, tranquille, loin de la cité clichée, violente…

Un milieu que Salim connaît bien...

J’ai connu ça. J’ai grandi dans une cité à Vaulx-en-Velin et, même si j’ai toujours été de l’avant, compter sur ses amis, pouvoir s’entraider, se remonter le moral, ça permet de voir la vie sous un meilleur jour, d’avancer ensemble. Mohamed ne travaille pas. Il a bien essayé de monter un business avec ses potes, mais ça n’a pas marché. De plus, il vit son célibat comme un échec. C’est d’ailleurs après avoir croisé une ex à qui tout réussi, entendu son propre père lui reprocher de vivre du RMI et son beau-frère le traiter de loser que Mohamed décide de se reprendre en main en choisissant de s’occuper d’enfants avec ses amis. Au début, on se dit qu'on ne va pas confier nos enfants à ces hommes, ils paraissent un peu bancals. Mais finalement, on découvre qu’ils sont sympas, de bonne volonté, même s’ils n’ont pas les autorisations pour s’occuper d’enfants. Bien évidemment, dans la vraie vie, cela pourrait s’avérer dangereux, mais il s’agit avant tout d’une comédie. Et puis, Mohamed entame des démarches pour régulariser sa situation professionnelle, et son ami, Cendres Marie, va même s’inscrire à une école de puériculture.

Un scénario judicieux

En choisissant d’exercer ce métier, Mohamed bouscule les traditions. Pour certains ou dans certaines familles, cela ne se fait pas de devenir nounou quand tu es un homme. C’est comme si tu perdais un peu de ta virilité en exerçant un métier généralement attribué aux femmes. Mais pourquoi les hommes n’auraient pas le droit de devenir nounou, d’ouvrir une crèche ? Et puis, quand on connaît la difficulté pour décrocher une place en crèche parce que celles-ci sont saturées, il y a des emplois à créer… Pour en revenir à cette forme de discrimination, on aurait tout aussi bien pu prendre le contre-pied avec une fille souhaitant travailler dans le bâtiment ou désirant devenir marin.

Une comédie avant tout !

Ce qui est bien avec la comédie, c’est qu’elle offre la possibilité de parler de sujets sérieux avec légèreté. Je suis moins pour la caricature ou ce genre de chose. Je préfère essayer de traiter les sujets avec humour, sans forcément se moquer des gens. Dans La Crèche des hommes, j’ai le sentiment qu’on ne s’est moqués de personne, qu’on a réussi à être sincères tout en étant drôles. » 

Un rôle sur mesure !

« Etant d’origine arabe et venant de Vaulx-en-Velin, mon parcours n’est pas celui de tout le monde, j’ai eu la chance de faire du cinéma très jeune. Il fut un temps où l'on me proposait surtout des rôles de petite frappe de banlieue, de voleur de mobylettes... 

 

L'association "As de coeur"


C’est pour lutter contre toutes les formes de discrimination que Salilm Kechiouche appartient à cette association dont il est vice-président. Il organise des matches de foot avec des sportifs, des artistes et des célébrités pour sensibiliser les gens sur différentes causes ou faire des appels aux dons. Il n’a pas hésité à solliciter les comédiens de La Crèche des hommes. C’était un match organisé à Dijon, à l’occasion de la Journée mondiale contre le racisme.

 

 

 

 

 

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 Fictions 2013

 

 

 

Comédiens / Rôles principaux

 

 

 

Salim Kechiouche (Mohamed)

Alex Fondja (Cendres Marie)

Julien Courbey (Paulo)

Mhamed Arezki (Nasser)

Julie de Bona (Juliette)

Farida Ouchani (Kadra)

Nanou Garcia (Shafika) 

Djemel Barek (Messaoud)

Hajar Abourachid (Sheriffa)

Moïse Santamaria (Malik)

Laëtitia Millot (Magali)

 

 

 

 

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