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 INTERVIEW

 9 SEPTEMBRE 2013

 

©  Photo : Etienne Chognard

 

Olivier Marchal

 

 

 
 

Interview du 9 septembre 2013

 

"Vaugand" débarque le 16 octobre sur France 2. Pour l'occasion, nous avons retrouvé Olivier Marchal. Que les amateurs de polars se rassurent ! Quand l'acteur dit qu'il change de registre, il ne fait que passer du flic à l'avocat. On reste dans l'univers du thriller et Vaugand est lui-même un personnage sombre, défendu par un Olivier Marchal bouleversant.

 

Comment ce projet est-il arrivé ?

- Véronique Marchat, la productrice, m'a appelé pour me parler du projet. J'étais en pleine écriture et n'avais pas du tout envie de m'embarquer dans une série. Elle m'a expliqué le concept : seulement deux films par an en moyenne. Elle m'a envoyé le scénario par mail. Je l'ai lu d'une traite et j'ai tout de suite été convaincu. J'ai aussi eu le privilège de pouvoir choisir mon ami Antoine Duléry pour jouer le personnage de Brémond. Les autres acteurs étaient pour la plupart déjà castés. Ils sont tous formidables. Arthur Jugnot est un garçon adorable, très bosseur. J'ai beaucoup aimé ce tournage.

Qu'est-ce qui est intéressant dans ce rôle de Vaugand ?  

- Comme moi, c'est une grande gueule, un bon vivant... Il dit ses quatre vérités. C'est un mec sincère. Quand il défend Dylan, il est convaincu de son innocence. Et puis c'est un homme blessé depuis la mort de son fils. Quand j'avais 21 ans, j'ai vu deux de mes amis perdre un enfant, l'un d'une leucémie, l'autre accidentellement. Même s'ils s'écroulaient le soir, leur force de caractère m'a vraiment fasciné. Je me suis préparé au rôle dans cet esprit-là, jouer un mec à qui il ne peut rien arriver de pire.

Vaugand est un homme en colère...

- Oui, c'est bien d'être en colère ! Et ça permet de ne pas s'éteindre. Par contre, Vaugand croit en la justice. Là, je ne partage pas ses convictions. On est dans un système où l'on subit des aberrations. Je prépare d'ailleurs un téléfilm pour France 2 sur l'affaire Neyret : "96 heures". Je suis trop en colère contre l'injustice dont sont victimes les flics.

D'autres projets à annoncer ?

- Dès octobre, je vais retrouver mon personnage de "Vaugand" pour le tournage du second épisode. En 2014, je vais réaliser "La 97ème heure", un téléfilm sur l'affaire Neyret avec Bruno Wolkowitch et Patrick Catalifo. J'attends aussi la sortie au Cinéma de "Belle comme la femme d'un autre"... Cette fois, je ne suis ni flic, ni avocat. C'est une vraie comédie avec Zabou Breitman. Et j'ai aussi tourné "Fast life" une autre comédie de Thomas N'Gijol dont la sortie est prévue en 2014. En tant qu'acteur, je suis de plus en plus attiré par les comédies.

 

Propos recueillis par Maryline Richer

Interview du 9 septembre 2013

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