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 INTERVIEW

 24 JANVIER 2002

 

©  Photo Bernard Fau

 

Bruno Wolkowitch

 

 

 

Bruno Wolkowitch

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Dans un grand vent...

 

 

 

Interview du 24 janvier 2002

Propos recueillis par Maryline Richer

 

Ancien élève de la Comédie Française et passionné de Cinéma depuis l'enfance, Bruno Wolkowitch enchaîne les rôles, alternant avec aisance le théâtre, le Cinéma et la télévision...  En 1996, après 15 longues années de travail, le voilà enfin connu du grand public, grâce à la grande saga de France 2 : "Dans un grand vent de fleurs"  où Gérard Vergez lui offre le principal rôle masculin. C'est le déclic et le début d'une grande complicité. L'année suivante, lorsque Vergez lui propose le rôle de Vincent Fournier dans la série "PJ", Bruno accepte pour la première fois de jouer un personnage récurrent. Au bout de 5 ans passés dans la sympathique série policière de France 2, Bruno continue "PJ"...

Comment vous est venue l'envie de devenir comédien ?

- Ca remonte à l'enfance. En fait, dès que j'ai commencé à aller au Cinéma... C'est devenu vite une passion. Je voyais en moyenne 400 films par an.

Avez-vous pris des cours de comédie ?

- Oui j'ai commencé à prendre des cours à 19 ans, d'abord 3 ans au Studio 34, avec Claude Mathieu, et ensuite 3 ans au Conservatoire de Paris.

Est-ce que ça vous a beaucoup apporté ?

- Oui, énormément, mais il y a aussi du pour et du contre. De toute manière, que l'on soit d'accord ou pas avec l'enseignement, on apprend toujours...

Est-ce que selon vous, les cours de comédie sont obligatoires pour devenir comédien ?

- Ca dépend quel type d'acteur on veut devenir. C'est un métier qui s'étudie. Ca peut s'improviser pour un film éventuellement, mais ça ne s'improvise pas si on veut faire une carrière à long terme, surtout au théâtre.

Quelle a été votre première expérience de comédien ?

- C'était en 1983, un film de Robert Enrico, qui s'appelle "Au nom de tous les miens" avec Brigitte Fossey, Michael York et Jacques Penot.

Est-ce un bon souvenir ?

- En fait, j'étais terrorisé. Je n'ai donc pas pris de plaisir car j'avais trop peur, comme beaucoup de gens quand ils débutent.

Vous avez fait également beaucoup de théâtre ?

- Oui, de 1985 à 1995.

Et depuis 1995, vous n'êtes pas remonté sur les planches ?

- Non, je n'en ai pas le temps.

Ca vous manque ?

- Non, pas du tout !

Quand on vous propose un rôle, sur quoi attachez-vous le plus d'importance, l'histoire, l'écriture, le personnage... ?

- Le metteur en scène.

Vous avez l'habitude de travailler souvent avec les mêmes gens, que ce soit au niveau de la réalisation ou de la production. Est-ce important pour vous ?

- Oui, je trouve que c'est important de travailler avec des gens avec qui on s'entend bien, des gens qu'on aime... 

Parmi tous les films que vous avez tournés, avez-vous des préférences ?

- Oui, il y a entre autres "Mauvais garçon", un film pour le Cinéma, ainsi que "l'homme projectile", un film italien qui n'est jamais sorti en France et qui ne sortira probablement jamais. C'est vrai que bien souvent, les choses qui ne marchent pas sont souvent celles que je préfère car elles sont plus personnelles. Ca ne veut pas dire pour autant que je n'aime pas ce qui sort et ce qui marche. Bien entendu, je suis très attaché à "PJ" parce que c'est une très longue et belle histoire.

Avez-vous l'intention de continuer "PJ" encore longtemps ?

- Tant que la série existera, je continuerai parce que c'est vraiment quelque chose que j'aime et surtout, je n'ai pas envie de laisser tomber des gens avec qui je travaille depuis 5 ans. On s'est mis d'accord pour que je ne joue pas dans la totalité des épisodes. Je n'en fais plus que 60%, ainsi ça me permet de garder du temps libre pour tourner d'autres films. Tant qu'on restera d'accord sur ce principe et que les tournages de "PJ" ne bloqueront pas mes autres projets, je resterai !

Est-ce que vous seriez prêt à repartir dans ce même genre d'aventure pour une autre série récurrente, si on vous le demandait ?

- Non, je ne pense pas. J'en avais déjà refusé 11 avant "PJ". J'ai accepté "PJ" uniquement parce que c'était réalisé par Gérard Vergez et que je savais qu'il serait toujours présent. Au 60ème épisode, il est toujours là ! Il a réalisé une quarantaine d'épisodes soit 85% de la série, ce qui est unique en France.

Est-ce qu'il y a des rôles que vous n'avez pas aimés ?

- Oui, tous les rôles sans arrière plan. Au théâtre, par exemple, il y a des rôles d'amoureux qui m'ont beaucoup énervé car il n'y avait rien d'autre à jouer que l'état amoureux... En fait, plus les personnages sont complexes et pleins de sous-entendus, plus ils deviennent intéressants à jouer.

On vous voit surtout dans des rôles sérieux. Est-ce un choix ?

- Non, d'ailleurs, je vais tourner pour la première fois une comédie cette année.  C'est vrai qu'en France, j'ai eu beaucoup de mal avant qu'on me fasse confiance pour ce genre de rôle parce que dans ce métier, en général, on nous colle très vite une étiquette. C'est pour ça qu'au cours des années précédentes, j'ai beaucoup travaillé en Italie, parce que là-bas, il y a moins d'à priori. On m'a proposé plusieurs fois des comédies. J'en ai déjà tourné quatre, dont un film avec Nino Manfredi qui s'appelle "Remise de peine", qui a déjà été diffusé en Italie et qui va bientôt être diffusé en France.

Parmi vos projets, il y a aussi Lagardère dans le rôle-tître ?

- Oui, c'est en cours d'écriture. On va le tourner en 2003.

On vous voit surtout dans des rôles à la télévision depuis plusieurs années. Est-ce que le Cinéma vous manque ?

- Oui, terriblement. Mais le Cinéma est une industrie et j'ai jusqu'à présent tourné surtout des bides. Alors le Cinéma m'oublie !

Vous êtes quelqu'un plutôt discret et réservé, comment vivez vous votre succès actuel ?

-  Dans la rue, les gens me reconnaissent, me regardent, mais ça se passe gentiment... Je pense que dans la mesure où je suis simple avec les gens, les gens deviennent simples avec moi. En tout cas, à Paris, ça ne pose pas de problème. En province, c'est parfois plus compliqué parce que les gens ont moins l'habitude de voir des gens connus.

Vous enchaînez les tournages. Avez-vous le temps de prendre un peu de vacances ?

- Je fais régulièrement de longs voyages. J'adore partir seul, loin, rouler et traverser les pays en voiture, d'Est en Ouest.

Y a t-il un réalisateur avec qui vous rêvez de tourner ?

- Il y en a plein !!! Tous les bons... Ceux dont je vais au Cinéma voir les films !

"Méditerranée", est-ce un bon souvenir ?

- Oui, il y avait une bonne ambiance et aussi parce que j'avais Charlotte Kady comme partenaire. C'est une femme formidable. J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec elle.

Etes-vous tenté par la réalisation de films ou de court-métrages ?

- Oui, énormément. Ca me plairait beaucoup. J'ai déjà réalisé un documentaire en 1993.

Pour la télé ?

Non, c'était un documentaire sur une pièce de théâtre. Il s'agissait d'un spectacle d'Hervé Pierre au théâtre de la Bastille qui s'appelait "Ordinaire et disgracié", écrit par Claude Mollet. La pièce n'a pas eu de succès, on n'a donc pas pu vendre ce documentaire. Sinon, je pense réaliser un court-métrage, probablement l'année prochaine.

Quel genre ?

- Ce sera ce que j'appelle "très Cinéma", où les choses passent à travers l'image et non à travers le texte. Ca sera quasiment muet.

Quel conseil donneriez vous a un jeune qui veut devenir comédien ?

- Je ne sais vraiment pas... C'est tellement difficile comme métier, ça dépend de la personnalité de chacun. Mais en revanche, une chose dont je suis persuadé, c'est que lorsque quelqu'un est prêt à donner toute son énergie, il y arrivera. Il y a bien sûr un facteur chance et il y a des gens plus gâtés les uns que les autres. Ca peut prendre 6 mois comme 20 ans mais je suis convaincu qu'à un moment ou un autre, on finit par faire ce métier si on le veut vraiment.

Vous étiez nominé parmi les 4 meilleurs comédiens lors de la dernière cérémonie des 7 d'or. C'était le vote du public, est-ce important pour vous ? 

-  Ca signifie que les gens m'aiment bien. C'est une vraie récompense mais ça ne veut rien dire par rapport à la qualité du travail car ce n'est pas forcément les meilleurs produits qu'on regarde le plus. Mais ça fait toujours plaisir de voir qu'il y a des gens qui vous apprécient.

Si vous aviez un petit message pour tous les gens qui vous aiment et qui viennent régulièrement sur le site...

- Tout simplement, Merci !

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER

Interview du 24 janvier 2002 pour www.citeartistes.com

(REPRODUCTION INTERDITE)

 

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