La Cité des Artistes

 

Une nouvelle fois, Claire Keim viendra ensoleiller votre été, cette fois sur M6 où elle devient "éternelle"...

Comment ce rôle s'est-il présenté ?

- J'ai reçu le scénar par l'intermédiaire de mon agent et j'avoue qu'au départ, je n'avais pas spécialement envie de rejouer dans une série. J'ai mis du temps avant de le lire. Mais le jour où je l'ai pris en main, je me suis laissé embarquer par l'histoire à la manière d'un bon bouquin que l'on ne peut pas quitter avant d'en connaître la fin. J'ai ensuite rencontré Didier Delaître, le réalisateur, pour parler du projet et j'ai tout de suite été attirée par le côté fantastique de la série. C'est une série ambitieuse même si y on retrouve des codes de séries françaises.

Et comment ce personnage va t-il évoluer ? Qu'est-ce qui était attirant dans ce personnage ?

- C'est un personnage qui sort du déjà vu. J'ai bien aimé le côté jolie poupée déstabilisante qui oscille sans cesse entre le bien et le mal, à la fois enfant et adulte, innocente et dangereuse...

Est-ce un rôle difficile ?

- J'ai eu un peu de mal à construire le personnage. Ne sachant rien d'elle, je n'avais aucun repère. J'ai fait confiance à Didier qui m'a beaucoup aidé à lâcher prise et à faire le vide.

Est-ce qu'à la fin du sixième épisode, on sait qui elle est vraiment ?

- Certaines choses seront élucidées mais en ce qui la concerne, certains mystères demeurent. Elle reste une énigme.

Voilà donc qui impose une suite...

- Normalement, oui !

Comment était l'ambiance sur le tournage ?

- Nous avons beaucoup ri avec Didier. Et Guillaume Cramoisan est quelqu'un de rassurant, généreux, très sain. C'était agréable de tourner avec lui.

Peut-on annoncer d'autres projets  ?

- Un téléfilm de Claude-Michel Rome avec Stéphane Freiss pour TF1. Et aussi mon album... Enfin prêt, il devrait voir le jour bientôt !!!

 

 

Et toi, comment as-tu été choisi pour le rôle de Yann Voline ?

- Je connaissais déjà Didier Delaître. Nous avions tourné ensemble pour TF1 un épisode de "Premier secours". Quand il m'a proposé ce rôle de Yann, je venais tout juste de terminer le tournage de "La Prophétie d'Avignon". Je n'avais pas non plus envie de repartir sur une autre série. Aujourd'hui, je remercie Didier d'avoir insisté.

Si tu avais toi-même rencontré cette inconnue incarnée par Claire Keim, comment aurais-tu réagi ?

- Exactement comme Yann !

Qu'est-ce qui t'a plu dans ce rôle ?

- C'est un homme contrarié, qui a déjà du mal à se remettre de sa séparation avec sa femme. Quand il rencontre cette jeune fille, sa vie bascule. Au début, il prend plutôt mal l'intrusion de cette inconnue dans sa vie, mais il se laisse vite déborder par la situation lorsqu'il s'aperçoit qu'elle est porteuse d'une étrange bactérie et que sa vie est en danger. Yann est aussi un être sensible et il finit par s'attacher à elle et à vouloir absolument la protéger. Jusqu'à maintenant, on m'a souvent proposé des rôles de flics et surtout des personnages assez sûrs d'eux. Yann est au contraire une sorte de victime. J'ai beaucoup aimé jouer ce médecin qui ne sait plus trop où il va, contraint d'accepter cette fille. Il va même finir par prendre goût à ces mystères qui l'entourent. C'était vraiment intéressant à jouer !

Tu n'as toujours pas la télé ?

- Non, elle ne me manque pas. La télé m'abrutit et je la trouve en partie responsable de toute la violence actuelle. Moi, j'ai grandi en regardant "L'île aux enfants". C'était une autre génération. C'était mieux.

Et pourtant tu travailles beaucoup pour la télé...

- En effet ! Mais dans mes choix, j'essaie de privilégier les beaux projets. Et puis, je préfère faire que regarder !

Et maintenant quels sont tes nouveaux projets  ?

- Encore une série pour M6 "L'internat" en dix épisodes de 52 minutes en tournage jusqu'en septembre en région parisienne avec Valérie Kaprisky, Laure Marsac, Bernadette Lafont, Rufus et beaucoup d'autres. Nous sommes une bonne vingtaine de personnages de 7 à 77 ans. Quant à la série, il s'agit d'une adaptation française de "El internado" qui cartonne actuellement en Espagne.

Quel sera ton rôle dans cet internat ?

- Le proviseur. C'est un internat où il se passe aussi des choses bien étranges...

Nous te retrouverons donc dans cet internat très bientôt... et ce sera l'occasion de t'accueillir une nouvelle fois dans la Cité des Artistes.

 

©   Maryline Richer pour www.citeartistes.com  (14 mai 2009)