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 INTERVIEW

 23 mai 2003

 

©  Photo collection Bruno Wolkowitch

 

Bruno Wolkowitch

 

 

 

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Interview du 23 mai 2003

Propos recueillis par Maryline Richer

 

Pour la première fois, Warner Vision présente 6 épisodes de "PJ" : "Racket", "Cambriolage", "Surdose", "Héroïne", "Casting" et "Flagrant délit"... dans un double DVD collector.

Un petit bonjour du ténébreux Vincent Fournier... C'est l'occasion de vous parler une nouvelle fois de la petite série policière qui depuis 7 ans, rassemble en moyenne 6 millions de téléspectateurs, douze fois par an... Pour cela, rendez-vous pris avec Bruno Wolkowitch qui selon l'accoutumée, évoque en toute franchise ses sentiments, ses souvenirs, ses angoisses aussi quelquefois...

 

Revenons sept ans en arrière... Lorsque Gérard Vergez t'a parlé du projet "PJ", as-tu un peu hésité ou lui as-tu tout de suite dit oui ?

- Les deux !!! Gérard savait que je ne voulais pas faire de série, mais l'envie de continuer le travail ensemble et la cohérence du projet PJ m'ont fait capituler assez vite...

Est-ce que tu te souviens du premier jour de tournage ? Comment était l'ambiance sur le plateau ?

- Je me souviens mal du premier jour précisément mais je sais qu'on a beaucoup travaillé, très vite !!!

Est-ce que le courant est passé tout de suite, avec les autres comédiens, notamment avec ta partenaire du début, Lisa Martino ?

- Avec Lisa, l' "alchimie" fut immédiate ! Une vraie rencontre, belle et intense. C'est une partenaire hors pair, une actrice très, très douée, et les trois années de travail avec elle se sont faites dans la complicité permanente entre nous. D'ailleurs, je suis gâté car j'ai maintenant la même entente évidente et simple avec Emmanuelle Bach, Raphaëlle Lubansu et Valérie Bagnou Beido. Côté femmes et actrices, PJ est un plaisir d'harmonie permanente... Vraiment !

Et avec les acteurs ???

- Très bien aussi. Mais je suis de nature plus complice avec les femmes. Et c'est très appréciable de vivre le travail avec des actrices qui sont de vraies copines entre elles, qui s'apprécient et se soutiennent. Mais les mecs sont sérieux et doux, eux aussi. Pour tout ça, PJ a de sacrés atouts qui se sentent à l'écran.

Avant que le tournage commence, as-tu suivi une préparation ?

- Pas du tout ! Je comparais Fournier à une assistante sociale... plus proche du psychologue que de Dirty Harry ! A part la pause de menottes, je n'en ai pas senti la nécessité.

Sur le DVD, on trouve notamment le tout premier épisode de la série "Racket", dans lequel on peut remarquer la présence de Sami Nacéri qui n'avait pas encore la notoriété qu'il a aujourd'hui. Quel souvenir gardes-tu de son passage dans PJ ?

- Mémorable ! C'est l'unique fois sur PJ que j'ai senti l'équipe féminine "magnétisée" à ce point ! C'en était comique... Par ailleurs, je me souviens d'un garçon charmant, sympa et très consciencieux, avec lequel tout s'était bien passé. Mais... Quel charme !!!

Au bout de 7 ans, que représente pour toi, le personnage de Vincent Fournier ?

- Dur à dire... Une veste de cuir qui ne s'use pas vite et qui me colle à la peau ! Une proximité instantanée... Un repère !

As-tu regardé tous les épisodes de PJ ?

- Bien sûr !

Y a t-il une saison ou plus particulièrement un épisode que tu as préféré ?

- Comme dans toute histoire d'amour, j'ai un faible pour la première année, où rien n'était "fait", où l'on ne savait pas du tout si ça marcherait, où tout le monde apprenait à se caler avec les autres... Mais plus que des épisodes, ce sont plutôt des moments de vie que je retiens, d'entente avec les acteurs qui débarquent et pénètrent la série avec évidence et immédiateté...

Y a t-il une scène que tu as particulièrement adoré jouer et qui t'a marqué plus que les autres ?

- Prendre deux bastos dans le bide, bien sûr !

Une ou des anecdotes ?

- L'impossibilité physique de jouer correctement avec mon ami Hervé Pierre, papa pédophile de l'épisode 11 ("Elodie"), tant le fou-rire nous gagnait, Micky Sébastian, Lisa et moi !!! Et Gérard qui se jurait ne ne plus jamais engager d'ami à moi, tant on perdait du temps à rire... Le plus beau étant qu'avec le recul, j'ai compris que ce qui déclenchait mon fou-rire était la qualité d'interprétation magnifique d'Hervé, si évidente pour jouer un personnage assez...  particulier ! Le trouble de voir un ami qu'on connaît bien devenir un "autre" tout en ne faisant apparemment aucun effort... J'aime les acteurs !!!

As-tu une préférence entre les scènes en studio et les scènes en extérieur ? Pourquoi ?

- Les extérieurs, qui offrent une diversité systématique. Le studio est un lieu où il faut toujours jouer la routine et éviter de la ressentir vraiment... Pas toujours facile au bout de 7 ans !

As-tu ressenti, à un moment, une lassitude de ton personnage ?

- Quand la qualité du scénario, des dialogues ou de ce qui arrive au personnage me semble moins inattendu... ce qui arrive forcément parfois : le casse-tête qu'est pour les scénaristes d'inventer de nouvelles choses originales 12 fois par an est vaste !!! Les goûts divergent parfois et il y a fatalement des histoires que j'ai préférées à d'autres...

Est-ce que PJ a changé beaucoup de choses dans ta vie ?

- Oui, forcément.

Lesquelles ?

- Ca m'a permis de contrôler un paquet de peurs, de régler de vieux comptes avec mes angoisses d'acteur, de "me calmer" ! Tourner 500 ou 600 jours en 6 ans sur le même rôle avec la même équipe forge le caractère et la discipline !!! Et financièrement, bien sûr aussi, ça m'a permis de me "stabiliser", de m'installer à la campagne, dans un cadre que j'adore, qui est bon pour moi. C'est très important aussi.

Est-ce que tu penses que dans 7 ans, PJ existera encore ?

- Franchement, aucune idée !!!

T'arrive t-il de penser à l'après-PJ ?

- Moi, non... Mais mon comptable, si !!! (rires) Sérieusement, comme j'ai la chance de vivre en permanence d'autres aventures en parallèle, je ne ressens pas PJ comme le centre de ma vie professionnelle.

Comptes-tu ensuite tirer un trait sur les séries ou serais-tu prêt à accepter un autre personnage récurrent si le projet est intéressant ?

- A priori, je ne pense pas réitérer mais il ne faut jamais dire jamais ! ...

A l'instar de Dominique Guillo qui réalise actuellement les épisodes de "La Crim", ne serais-tu pas tenté par la réalisation de quelques épisodes de PJ ?

- La productrice de PJ, Michèle Podroznik, me l'a proposé il y a déjà trois ou quatre ans... J'ai décliné après réflexion car je préfère un jour "m'embarquer" à réaliser un projet plus personnel que des épisodes de PJ où des codes obligatoires sont à respecter... Le cahier des charges est très précis et la vitesse d'exécution (11 jours par épisode) impitoyable... J'aurais peur de m' omnubiler à vouloir tout filmer "dans les temps" plutôt qu'à mon envie... J'ai peur de la vitesse des tournages télé si un jour je passe à l'acte comme réalisateur.

Merci Bruno pour cette interview "spéciale PJ"... A présent, ta préoccupation est "Lagardère"... Le tournage démarre le 23 juin, mais d'ici là, nous aurons l'occasion d'en reparler avant ton départ pour le Portugal.

- OK... à très vite !

 

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER

Interview du 23 mai 2003 pour www.citeartistes.com

(REPRODUCTION INTERDITE)

 

 

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