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 INTERVIEW

  13 JUIN 2003

 

©  Photos : Collection Bruno Wolkowitch

 

Bruno Wolkowitch

 

 

 

Bruno Wolkowitch

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Héros  cape et d'épée

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Interview du 13 juin 2003

Propos recueillis par Maryline Richer

 

"Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !" Vous avez du mal à le reconnaître mais, oui... C'est bien Bruno Wolkowitch, à une semaine du jour J ! Un nouveau rôle qui exige une sérieuse préparation et le hasard fait bien les choses. C'est à Boulogne-Billancourt, à deux pas de notre "Cité des Artistes" que depuis six mois, Bruno s'entraîne chaque jour ou presque, à l'escrime... Voici l'heure de la pause : Un sandwich, un café, une interview ! Pas une minute à perdre car dans quelques jours, il sera loin... au Portugal, installé pour deux longs mois et plus que jamais concentré sur son personnage du "bossu" ! A la fois heureux et angoissé à l'approche du tournage, l'acteur semble avoir oublié la signification du mot "vacances". Son travail passe avant tout, alors laissons-le en parler... Il le fait si bien !

Il y a un mois à peine, nous avions proposé à nos lecteurs une interview spéciale PJ à l'occasion de la sortie du DVD de la série. Je leur avais promis que tu reviendrais très vite parler de ton actualité. Lagardère, bien sûr ! Te voilà déjà dans la peau de ton personnage mais auparavant, j'aimerais revenir sur le film avec Charlotte Kady que tu annonçais dans une interview précédente. Le tournage a eu lieu en avril. Peux-tu nous en parler ?

- Un bonheur ! Bosser avec Charlotte est décidément un vrai plaisir de rires et de complicité... Je crois que le film sera charmant, j'espère !

As-tu une ou des anecdotes ?

- Les fous-rires pour régler la scène d'amour, quand tout devient tellement plus "technique" qu'érotique et que toute l'équipe (réduite) se marrait tellement qu'on ne pouvait plus jouer !!!

Que peux-tu dire de ce rôle ?

- Marc Blanchet est un cadre supérieur, veuf, élevant seul sa fille de 16 ans, adolescente possessive en crise. Pour lui, recommencer une relation avec une nouvelle femme est improbable tant la présence de sa femme morte est encore palpable.

Qu'est ce que tu aimes dans ce personnage ?

- La douceur, la timidité, le sentiment amoureux profond et la maladresse si humaine. Un anti-héros finalement héroïque !

As-tu des points communs avec lui ?

-  Nous avons très certainement des points communs mais je serais bien incapable de les définir !

A un an d'intervalle, tu as tourné deux comédies "La Parité" et "Qu'elle est belle la quarantaine" alors qu'on ne t'en avait jamais proposées auparavant... Est-ce que tu espères à présent recevoir davantage de propositions pour ce genre de rôle ?

- Oh oui !!! Et il est déjà probable qu'il y en ait d'autres. J'avais déjà tourné deux comédies italiennes et ça fait longtemps que j'attends de pouvoir aborder des registres plus légers en France... et ça arrive à point ! Et si "La Parité" est une comédie de moeurs, "Qu'elle est belle la quarantaine" est une pure comédie sentimentale. Les deux films ne se ressemblent pas.

C'est la première fois que tu tournes avec Alexis Lecaye. Comment s'est passée votre rencontre ?

- J'ai lu le scénario il y a un peu plus d'un an. J'ai immédiatement accepté tant les personnages et l'histoire me semblaient réussis et nous nous sommes rencontrés pour faire connaissance, convenir d'une période de tournage possible et envisager ensemble les actrices qui pourraient jouer le rôle féminin. Alexis est un homme adorable. L'entente fut immédiate et nous cherchons déjà une autre idée de film à faire ensemble.

Ce film est donc à ajouter sur la liste des bons souvenirs...

- Vraiment, oui !

Sais-tu si ce film sera diffusé fin 2003 ? Début 2004 ?

- Aucune idée... Les mystères de la programmation des chaînes me semblent encore plus impénétrables que les voies du Seigneur !!! Ca me rappelle deux répliques de "Qu'est ce qui fait courir David" d'Elie Chouraqui qui me feront toujours rire, quand la bonne soeur dit à Francis Huster : "Les voies du Seigneur sont impénétrables, mon petit David" et qu'il répond  : "C'est vous, ma soeur qui êtes impénétrable !"  Mais je m'égare...

Alors, redevenons sérieux et parlons maintenant de "Lagardère"... Le tournage démarre dans quelques jours... Es-tu prêt ?

- Comme on n'est jamais assez prêt... Je voudrais déjà que ce soit commencé pour avoir moins peur !!!

Comment est venue l'idée de ce projet ?

- Michèle Podroznik, au vu des rushes de la scène de bal en costumes avec Charlotte Kady dans "Méditerranée", a eu l'idée de me faire tourner un film de cape et d'épée. Elle a proposé "Le Capitaine Fracasse" à France 2 qui semblait intéressé. J'ai fait une contre-proposition avec "Lagardère" qui a été acceptée.

C'est ton premier film de cape et d'épée ? Etait-ce un rêve ?

- L'idée est vraiment très excitante pour un acteur.

Quel effet ça te fait de succéder à Jean Marais, Jean Piat, Daniel Auteuil... ?

- Le même que de jouer Octave des "Caprices de Marianne" après Gérard Philippe, et en même temps qu'André Dussolier !!! Avec le théâtre, je connais cette sensation de reprendre un rôle classique après des acteurs prestigieux... Il ne faut pas se placer de façon compétitive mais tâcher le plus simplement possible d'apporter sa petite pierre à l' "édifice" qu'est le rôle !

As-tu vu toutes les versions ?

- Bien sûr, y compris la toute première avec Pierre Blanchar.

Laquelle as-tu préféré ?

- Sentimentalement, celle avec Jean Piat parce qu'elle a bercé mon enfance... Mais toutes ont des qualités différentes et diverses pour chaque rôle et chaque adaptation.

Est-ce que tu penses que cette nouvelle version de "Lagardère" sera différente des autres, plus originale, plus moderne ?

- On verra !!! Pour l'instant, je m'occupe de tenir mon épée droite : je théoriserai plus tard !!!

Qu'est-ce qui t'attire le plus dans ce rôle ?

- La multiplicité de rôles en un seul et le pari physique...

Est-ce que tu te sens certains points communs avec ce personnage ?

- Oui...

Lesquels ?

- La haine de l'injustice !

Nous sommes à cent mètres de la salle d'escrime où comédiens et cascadeurs t'attendent... Comment se passe la préparation ?

- Intense, très intense...

Combien d'heures par jour ou par semaine t'entraînes-tu ?

- De janvier à avril, 3 fois par semaine. Des séances de 3 heures avec le maître d'armes et coordinateur de cascades Michel Carliez, en plus des tournages ! Depuis début mai, je m'entraîne quasiment tous les jours avec les autres comédiens.

Y a t-il des scènes qui te paraissent plus particulièrement difficiles à jouer ?

- La jeunesse de Lagardère.

Que penses-tu de la jeune comédienne qui va jouer le rôle d'Aurore...

Elle s'appelle Clio Baran. Elle a une personnalité bien particulière.

Est-ce une débutante ?

-  Professionnellement, oui.  C'est son premier "gros" film, mais elle a déjà trois années d'études de théâtre et quelques courts-métrages à son actif. Je suis sûr qu'elle va apporter une très belle âme à Aurore.

Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de jouer des scènes particulièrement difficiles avec des jeunes dont c'était le premier rôle ?

- Oui, parfois.

Quelles sont les difficultés ?

- Pour les scènes de violence, particulièrement, il faut rester vigilant avec les enfants. Qu'ils ne perdent jamais de vue que c'est "pour de faux", sinon ça peut devenir choquant.

Comment les mettre à l'aise, en confiance ? Faut-il un certain feeling dès le départ ?

- Le réalisateur est le premier vecteur : dans son choix de casting d'abord puis dans le rapport qu'il installe avec l'enfant. Ensuite, les assistants sont importants car ils gèrent le quotidien de tournage de l'enfant et essaient que ça reste ludique. La concentration des enfants est la chose la plus dure à tenir. Ensuite, le feeling passe plus ou moins bien avec les acteurs... Et là, il faut faire ! C'est un peu comme tourner avec des animaux : il faut rester disponible et prêt pour être avec eux au "bon moment" qui ne se reproduira peut-être plus et c'est un autre jeu, de patience et de chasse... Parfois aussi, tourner des scènes d'amour avec de jeunes comédiennes est délicat et j'essaie en général de prendre tout à la déconnade pour dédramatiser au maximum, se détendre et rire en le faisant !

Dans "Lagardère", y aura t-il des scènes où tu seras doublé ou vas-tu effectuer toi-même toutes les cascades ?

- On en reparlera après !!! J'espère pouvoir en exécuter le maximum.

Dans la vie, as-tu aussi le goût du risque ?

- Ayant fait tellement de conneries, je crois pouvoir dire que oui ! (Je n'en suis pas forcément fier...)

Es-tu d'une nature angoissée, notamment avant le tournage ?

- Avant et après !

Et pendant ?

- Pendant : je suis dans l'action et si les rapports avec l'équipe sont bons, je fonctionne mieux...

Sur les tournages, j'ai remarqué que tu es très perfectionniste. Es-tu également exigeant envers les autres membres de l'équipe ?

- Autant que faire se peut.

Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de te mettre en colère sur un tournage ?

- Oui ! Rarement, mais très fort ! Et ça me rend très malheureux. Ca casse quelque chose et ne me libère pas. C'est plutôt ma manifestation du constat d'échec.

Qu'est-ce qui t'agace le plus ?

- Les rapports de force et l'incompétence.

Qu'attends-tu d'un réalisateur ?

- Qu'on s'aide, qu'on collabore vraiment. Eventuellement qu'on s'aime et s'estime...

Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de connaître une certaine tension avec des partenaires ?

- Hélas...

En période de tournage, es-tu plutôt du genre à sortir le soir, à te coucher tôt ou à réviser ton texte ?

- Je ne peux plus sortir et être en forme pour le film. Et je n'ai plus trop le goût de me disperser pendant les tournages. Alors je vis au rythme du tournage. Rien d'autre. Et j'aime ça !

Après Lagardère qui va se terminer fin août, songes-tu à prendre un peu de vacances ?

- J'aurai un bon mois avant la reprise de PJ. Ca ne sera pas du luxe !

Alors, bon tournage et à très vite !

 

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER

Interview du 13 juin 2003 pour www.citeartistes.com

(REPRODUCTION INTERDITE)

 

 

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