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 INTERVIEW

 21 septembre 2007

 

©  Photo Cipango / Philippe Besnard

 

Raphaël Lenglet

 

 

ACTUALITE

Découvert dans "Les Bleus", Raphaël Lenglet poursuit sa carrière de comédien. En 2011, on le retrouve sur M6 dans une comédie intitulée "10 jours pour s'aimer" aux côtés de Guillaume Cramoisan et Claire Borotra et sur TF1 dans "Ni vu, ni connu", une autre comédie avec Thierry Neuvic et Laure Marsac.  Il enchaîne avec une série pour TF1 "Vive la colo" puis pour France 2 une autre série "Candice Renoir" dans laquelle il retrouve également Mhamed Arezki (Lyès dans "Les Bleus"). Comédien, Raphaël Lenglet est également attiré par la réalisation. Pour M6, il a réalisé, entre autres, un nouveau programme court "En famille".

 

 

 

 

 

 

 

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Interview du 21 septembre 2007

Propos recueillis par Maryline Richer

 

En 2006, le pilote de la série avait cartonné. La suite était par conséquent très attendue.

Cette semaine, "Les Bleus" ont fait un retour remarqué sur M6 avec quelques jours auparavant, une nouvelle récompense au festival de la fiction TV de la Rochelle.

Certains acteurs des "Bleus" étaient déjà passés par la Cité des Artistes... Aujourd'hui, c'est au tour de Raphaël Lenglet, alias Alex Moreno, de venir nous parler de la "meilleure série de l'année". Et pourtant lui... Ce prix, il n'y croyait pas trop...

 

Pourquoi étais-tu sceptique ?

- Nous avions déjà été récompensés à Luchon l'an passé... Alors, je pensais que d'un festival à un autre, ce n'était pas possible, et que cette année, le jury voudrait se démarquer en mettant en avant une autre série. Et là... Surprise ! On a de nouveau décroché le prix.

Ce qui signifie bien que cette récompense est franchement méritée et qu'il n'y a aucune tricherie... Ce prix de la meilleure série, ça représente quoi pour toi ?

- C'est un très bel encouragement.

Je suppose que comme tes quatre partenaires, tu es arrivé dans "les Bleus" par casting ?

- Oui, bien sûr ! Et j'en garde un souvenir inoubliable. On ne m'avait donné aucun texte avant le casting. Je savais seulement qu'il s'agissait d'une nouvelle série policière qui allait s'appeler "Les Bleus". Je n'avais aucun a priori, mais j'avoue tout de même avoir pensé: "Encore une série policière de plus..." Quand j'ai su qu'Alain Tasma en serait le réalisateur, j'ai immédiatement été rassuré. Sa présence au casting était une deuxième bonne surprise. Il m'a d'abord parlé du personnage d'Alex et m'a ensuite remis un texte. Je l'ai lu et peu de temps après, il est revenu avec une caméra et nous avons travaillé pendant une vingtaine de minutes, dans des conditions de tournage.

Quelle scène avez-vous travaillé ?

- Nous avons travaillé deux scènes de l'épisode pilote. L'une, assez dramatique, celle des retrouvailles avec ma mère, et l'autre, beaucoup plus drôle, où un monsieur venait porter plainte pour intoxication alimentaire à cause d'une pizza pas fraîche. La série étant un vrai mélange d'humour et de drame, il voulait se rendre compte si nous étions à l'aise dans chaque registre. Pour chacun des rôles, il a auditionné de très nombreux comédiens et ces premiers essais ont été suivis d'une longue période d'attente. Je connaissais la réputation de Tasma et j'avais vu entres autres "Nuit noire" et "A cran". C'est quelqu'un de très exigeant et j'étais d'autant plus heureux qu'il m'ait choisi.

Qu'est-ce qui t'a le plus séduit dans le personnage d'Alex ?

- Son côté complètement décalé par rapport à la fonction de policier. Par exemple, la veille de son entrée dans la Police, il trouve le moyen de voler une voiture... Ce qui veut bien dire qu'il n'a pas encore réalisé ce qu'on attend de lui. Alex a ses propres règles, ses combines... Cela va forcément provoquer des conflits avec sa hiérarchie et le conduire vers des situations tout à fait croustillantes. Au fur et à mesure, on découvre les vraies raisons qui l'ont poussé à devenir policier et ce sentiment de vengeance qui l'anime. Je me suis vraiment amusé dans ce personnage. Et puis... C'est la première fois que l'on me confie un rôle aussi important.

La récurrence d'un rôle ne te fait pas peur ?

- Je ne te cache pas qu'en tant que comédien, j'ai envie de diversifier le plus possible les expériences. Dans certaines séries, un rôle récurrent ne m'aurait certainement pas attiré. Mais dans "Les Bleus" il y a un univers tellement différent des autres séries et une grande liberté de ton. On ne ressent aucune lassitude. Pour la prochaine saison en cours d'écriture, la chaîne et les producteurs ont envie d'aller encore plus loin... C'est donc très motivant et j'ai vraiment envie que l'aventure continue. D'autant plus que Didier le Pêcheur est partant pour réaliser la deuxième saison et c'est vraiment un excellent réalisateur.

Sur 13 épisodes tournés, la série a fait appel à 4 réalisateurs différents. Ce n'est pas un peu déroutant ?

- C'est un peu perturbant, c'est vrai... Alain Tasma, Philippe Monnier, Didier le Pêcheur et Patrick Poubel sont très différents. Ils ont chacun leur manière de mettre en scène. Certains travaillent essentiellement sur la direction d'acteurs, d'autres attachent davantage d'importance à l'image, au montage... Chaque fois, il faut se réadapter et pour les comédiens, ce n'est pas toujours évident, mais ça nous réveille à chaque fois et c'est aussi un moyen d'éviter la routine. Celui qui nous a fait le plus souffrir, c'est Tasma. Il est très perfectionniste. Il peut nous faire refaire la même scène vingt fois s'il le faut. Il veut la qualité cinématographique hélas les délais de la télévision sont très courts. Avec lui, on a plutôt intérêt à être bon tout de suite...  Du coup, il règne un véritable stress sur le plateau mais c'est motivant. Si certains soirs, il m'est arrivé de rentrer chez moi, un peu déprimé... Je peux dire en revanche que j'ai adoré bosser avec lui. On doit être un petit peu maso dans ce métier, non ? ! (rires...)

Lorsqu'on vous voit tous ensemble, on sent tout de suite que vous formez une équipe très soudée. Est-ce que je me trompe ?

- Absolument pas. On a fait ensemble un vrai travail d'équipe et je pense aussi aux techniciens qui nous ont beaucoup aidés et soutenus pendant tout le tournage. Nous avons également eu la chance de tourner avec Luc Thuillier, Jean-Michel Fête et Patrick Catalifo, des comédiens qui ont déjà de belles carrières et de beaux rôles à leur actif. Dans la série, ils étaient moins en avant que nous et ils ont joué avec autant de générosité et d'enthousiasme que s'ils avaient été au premier plan. Le départ de Patrick me fait un petit pincement... J'ai eu l'occasion de jouer avec lui quelques scènes savoureuses et c'est aussi avec lui que j'ai eu mes plus beaux fous rires.

Est-ce que certaines scènes t'ont paru plus difficiles à jouer ?

- Certaines scènes très émotionnelles dont une avec Laura (Elodie Yung) que je ne vais pas raconter car elle se trouve dans le tout dernier épisode. Alors gardons le suspense... Avant de jouer ce genre de scène, on ressent forcément un peu d'appréhension mais c'est toujours excitant de pouvoir se dépasser.

Les tournages se sont arrêtés en juillet. Est-ce que depuis, vous continuez à vous voir, à vous téléphoner ?

- Bien sûr, tout le temps !!! Nous sommes vraiment devenus la bande des cinq. Le tournage à peine terminé, je partais au festival d'Avignon pour jouer une pièce pendant deux semaines. Elodie partait à l'étranger et n'a malheureusement pas pu se joindre à nous, mais Mhamed, Gabrielle et Nicolas sont venus me rejoindre... On a loué une grande maison dans la région d'Avignon... Et on a passé nos vacances ensemble !!!

Qu'est-ce qui t'a donné envie de devenir comédien ?

- Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Déjà, tout petit, j'adorais raconter des blagues... J'ai toujours été attiré par les métiers du spectacle et pas seulement le métier d'acteur, mais aussi par l'écriture et tout ce qui touche à la création. Avant "Les Bleus", j'ai travaillé en tant qu'auteur sur la série "Caméra Café". J'ai souvent eu l'occasion d'aller sur le tournage et j'ai beaucoup appris. J'observais Bruno Solo. Il m'a épaté. C'est vraiment un grand directeur d'acteurs.

As-tu pris des cours de comédie ?

- Oui, à 19 ans, je me suis inscrit dans un cours privé. J'avais pour prof Leslie Chatterley qui enseigne maintenant aux Cours Florent. C'est elle qui m'a vraiment encouragé vers la comédie et qui m'a donné envie d'en faire mon métier.

Par quel rôle as-tu débuté ?

- Un petit rôle au Cinéma dans un film d'Alexandre Arcady qui s'appelait "Là-bas, mon pays" où je jouais dans tous les flash-back de la guerre d'Algérie, le rôle de Samy Nacéri jeune.

Quel âge avais-tu ?

- J'avais vingt ans.

A part la suite des "Bleus", as-tu d'autres projets ?

- Oui, Didier Le Pêcheur nous a proposé, à Gabrielle Valensi et à moi, de jouer dans son prochain long métrage qui va certainement s'appeler "Home sweet home" et je vais partager mes scènes avec Jean-Hugues Anglade, André Dussolier et Patrick Chesnais. Je vais me régaler car les scènes sont très drôles. Et travailler avec Didier Le Pêcheur est un vrai bonheur.

Merci Raphaël, bon tournage... et rendez-vous mercredi dans "Les Bleus".

 

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER 

Interview du 21 septembre 2007 pour www.citeartistes.com 

(REPRODUCTION INTERDITE)

 

 

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