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 INTERVIEW

 29 SEPTEMBRE 2005

 

©  Photo France 2 / Bernard Barbereau

 

Bruno Wolkowitch

Un prof pas comme les autres...

 

 

 

 

Le Frangin d'Amérique

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 Le Frangin d'Amérique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Interview du 29 septembre 2005

Propos recueillis par Maryline Richer

 

Il y a un an, Bruno Wolkowitch tournait "Le Frangin d'Amérique", réalisant l'un de ses rêves : jouer sous la direction de Jacques Fanstein dont il avait particulièrement adoré, entre autres films, "La Fracture du Myocarde". Prêt à accepter n'importe quel rôle pour travailler avec ce réalisateur, le comédien a même appris à danser le rock et à jouer de la guitare... Entre deux tournages et à quelques jours de la diffusion, Bruno est de retour dans la Cité des Artistes pour nous reparler de ce téléfilm récompensé à deux reprises lors du festival de St-Tropez...

 

En général, on demande aux acteurs quel est leur meilleur souvenir de tournage... Mais exceptionnellement pour ce film, je vais te demander le pire ?

- Apprendre à jouer de guitare a été une vraie galère ! Je ne connaissais rien à la musique. En deux mois, j'ai du apprendre ce qu'était un accord, une mesure... et surtout comment placer les doigts. Ce n'est pas vraiment mon truc et j'ai trouvé cela très compliqué ! J'ai même eu droit à une tendinite à l'index. D'ailleurs, je ne peux toujours pas le plier complètement...

Et danser le rock ???

- Oh, la la... Je ne suis pas très doué, paraît-il... Je n'ai aucun sens du rythme et on me l'a amplement fait remarquer en haut lieu !!! (Lire propos de Jacques Fanstein)

Comment se sont passées les répétitions ?

- J'ai répété pendant deux mois les scènes de rock. Je me souviens du jour où Barbara est arrivée pour répéter avec moi. Quand elle m'a dit qu'elle ne savait pas du tout danser le rock elle non plus, je me suis senti plutôt rassuré... Mais voilà qu'au bout d'un quart d'heure, elle avait tout compris et savait parfaitement danser... Et moi, j'étais très énervé !!! (Rires...)

Et pourtant, malgré les cours assez fastidieux de danse et de guitare, tu tenais énormément à ce rôle... Pourquoi ?

- En fait, j'ai accepté avant même de lire le scénario, tellement j'avais confiance en Jacques. Pour tourner avec lui, j'étais prêt à tous les défis. Je ne le regrette pas. J'ai adoré ce personnage d'Alexandre. J'aimais bien aussi l'idée de rejouer un prof, tellement à l'opposé de celui que j'incarnais dans "Terminale".

Est-ce que tu te sens proche d'Alexandre ?

- Oui, je suis complètement en accord avec tout ce que dit mon personnage. Il m'a rappelé mon prof de théâtre dont je me suis beaucoup inspiré pour le rôle. En général, je préfère jouer des personnages plus éloignés de ma personnalité et pour lesquels j'ai besoin de chercher d'autres sensations. C'est plus jouissif de jouer un assassin que de jouer un mec qui me ressemble !!!

Je sens que tu as beaucoup d'affection pour ce téléfilm. Qu'est-ce qui a été pour toi le plus intéressant dans ce rôle ?

- Me laisser faire... Jacques Fanstein est un vrai chef d'orchestre.  Et quand un texte est aussi bien écrit, c'est facile de se laisser guider. Avec Jacques, nous étions d'accord pour que ce prof ne soit pas moralisateur. Sa leçon est justement de ne pas donner de leçon. Aujourd'hui, c'est un bonheur de m'entendre dire par Louis Bériot, l'auteur du roman, qu'il a retrouvé dans ce film, le prof qu'il avait tant admiré au cours de sa jeunesse. Ca me touche beaucoup !

As-tu lu son livre avant le tournage ?

- Non, je n'en ai pas éprouvé le besoin. Je voulais rester dans l'optique de Jacques qui a écrit le scénario, et lui faire entièrement confiance.

Dans ce film, tu étais quasiment le seul adulte au milieu des ados. Est-ce que c'était facile à vivre ?

- Oui, tout s'est très bien passé. Au départ, j'avais un peu peur d'être un "vieux" au milieu de tous ces adolescents. Mais les choses se sont mises en place toutes seules. Nous avions la chance que tous ces jeunes acteurs avaient été formidablement bien castés. Il n'y a eu aucune pédagogie sur le plateau.

Tu rêvais de tourner avec Jacques Fanstein. Alors... Pas déçu ?

- Absolument pas. Un tournage qui se déroule aussi sereinement est une chose assez rarissime. J'espère avoir l'occasion de retravailler très vite avec lui... Mais si possible, dans un film où je ne suis pas obligé de danser !!! (rires...)

Tu viens de terminer le tournage de "Je t'aime à te tuer" et tu enchaînes avec le tournage de "Retrouver Sara" aux côtés de Sophie de la Rochefoucauld. Quel est ton rôle dans ce film ?

- Je joue un chirurgien plasticien... L'héroïne jouée par Sophie, ayant été défigurée... Je suis aussi un peu le prince charmant de ce film très sombre. Mais ce n'est qu'une petite participation dans ce 2 x 90' dans lequel je ne tourne qu'une dizaine de jours.

Nous reparlerons de "Retrouver Sara" en temps et en heure...  D'ici là, rendez-vous le 10 octobre dans "Le Frangin d'Amérique"...

 

Propos recueillis par MARYLINE RICHER

Interview du 29 septembre 2005 pour www.citeartistes.com

(REPRODUCTION INTERDITE)

 

 

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